LE VOYAGE DU TEMPS

« Si un homme riche meurt, tout le monde se déplace. Si un pauvre meurt, personne ne le sait »  ( Proverbe arménien )

 

7 décembre 2017, Tourrettes, France.

Ce matin le ciel est blanc avec quelques trainées de nuages gris pâle. C’est un temps de neige qui invite au calme. Je vais reprendre mon récit mais avant, j’aimerai glisser quelques mots sur ce temps qui passe, emportant sur son passage nos souvenirs, notre jeunesse et les êtres que nous croyions intemporels. Je me sens parfois comme une femme-sablier qui regarde, impuissante, filer les années …

Jean d’Ormesson est parti pour son grand voyage, écrire probablement des romans sur notre monde qu’il aura visité le temps de sa vie … Peut-être seront-ils perçus comme de la science-fiction …  De là où il se trouve désormais … qui sait …

Et puis Johnny Hallyday, qui a accompagné mon enfance et mon adolescence. Je n’étais pas une fan et je n’ai jamais acheté de CD, mais il faisait partie de mon décor un peu comme la tour Eiffel à Paris. Son départ fût presque malgré moi un choc ! La radio passait ses tubes lorsque j’étais enfant, et j’ai dansé les étés de mon adolescence sur « Que je t’aime » et vibrée sur « Requiem pour un fou ». Que nous l’aimions ou non, son départ est un grand vide. Le colosse aux pieds d’argile, mi-ange mi-démon, à tiré sa révérence, et j’ai écouté, je l’avoue, ses chansons hier soir, m’apercevant que je les connaissaient presque toutes par coeur. La nostalgie est venue m’envahir, comme ça, sans prévenir … Bon voyage à vous deux qui avez accompagnés nos vies durant toutes ces années, mais n’oublions pas également tout ceux qui s’en vont à chaque instant, car mourir fait aussi partie de la vie … nous sommes tous des marcheurs, des voyageurs et des grands explorateurs du temps … J’aime beaucoup cette citation : « La vie n’est qu’un vain rêve, la mort est l’heure où tout commence »  (Lazare Wogue-1862)

Du coup, ma mélancolie m’emporte en Arménie et pour la première fois depuis mon retour en France, j’ai un petit pincement au coeur. Avoir deux amours n’est pas simple à gérer 😉 Je vais donc replonger dans mes souvenirs récents et continuer de vous faire partager la suite de notre voyage.

 

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Lundi 11 septembre 2017, Tourrettes, France.

Je n’ai pas eu le temps d’écrire ces derniers jours, alors je reprends ma plume. Dehors il pleut des cordes tandis que le soleil illumine Erevan ( d’après la météo de mon téléphone ).

Le clapotis des gouttes accompagne le silence. La nature est une grande musicienne et l’écouter nourrit mon âme et inspire mon écriture.
Voilà maintenant deux semaines que nous sommes en France. Les souvenirs commencent à se mélanger, un peu comme le peintre quand il s’apprête à commencer ou continuer une toile. Quelque chose est en attente en moi, prêt à éclore. La toile n’est encore qu’une ébauche mais elle va bientôt prendre forme. L’Arménie est une terre d’incubation, du moins c’est comme cela que je la ressens. Une terre encore « bio » où j’y ai semé mes graines. la pluie vient la fertiliser …

 

Après notre stop sur la mer noire, nous sommes allés effleurer l’Anatolie. J’aurais aimé aller l’explorer plus en détails, marcher sur la terre de l’ancienne Arménie où une partie de mes ancêtres ont vécus, mais hélas ce sera pour une autre fois, car nous ne pouvions nous offrir ce détour qui aurait demandé plusieurs jours.

Alors nous avons filés sur ces routes aux paysages variés, qui parfois ressemblaient à l’Arménie dans cette partie de la Turquie. Notre troisième étape fût accueillie par une pluie torrentielle mais le cadre encore une fois était magnifique.

Après 600 kms d’une longue journée et malgré la pluie, nous sommes allés marcher, laissant Louis l’aventurier et toujours aussi sage, explorer cette vaste chambre et libre de pouvoir s’étirer à son aise.

 

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La pluie et le vent tordaient notre parapluie et l’air pur enivrait nos narines.

Le soir venu, un beau feu de cheminée crépitait dans la salle à manger et j’avoue que cette fois-ci le repas fût délicieux. Quelques touristes asiatiques égarés venaient compléter le décor. Notre nuit ( la dernière en Turquie ) fût bercée par la pluie et ce silence si caractéristique à la montagne. A notre réveil, la neige avait habillée le paysage, à notre grand étonnement ! Encore une fois, nous ne pouvions nous autoriser à trainer … Une bien longue étape nous attendait : la traversée d’Istanbul et le passage de la frontière pour entrer en zone UE. Une fois de plus nous étions un peu inquiets, la fatigue commençait à se faire sentir et l’idée de décharger le Toy en cas de fouille nous paraissait impossible.

 

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C’est sous la neige et le brouillard que nous reprîmes la route avec un Louis qui boudait, car il avait trouvé l’endroit à son goût et pour la première fois depuis notre départ, il nous fit carrément la tête ! Une fois dans sa boite, il se débrouilla pour mettre tout sens dessus dessous, de façon à occulter complètement le devant, de sorte qu’on ne le voyait plus, après tout il avait le droit d’en avoir marre !

Après une centaine de kilomètres, le soleil commença à réapparaitre et le paysage changea de nouveau.

Istanbul, que mes grands-parents continuaient d’appeler Constantinople, se dressait fière et moderne devant nous. Là aussi, pas le temps d’aller visiter, nous ne pouvions que l’effleurer de notre regard. Voici quelques clichés faits à la sauvette mais qui vous donnerons une petite idée de la modernité de cette ville, où vivait il y a cent ans de cela ma famille … C’était un autre temps, une autre vie … Une autre histoire, loin si loin … Ma présence dans tous ces endroits est comme une réparation trans-générationnelle … Je le sens au fond des mes cellules … Après chacun de mes pas la blessure se referme, le temps se transforme, les âmes se libèrent … Et mon coeur s’ouvre et s’allège … Quelque chose se passe en moi, une sorte de réconciliation … Alain me conduit, toujours là mon ange terrestre … Et Louis, ce chat qui n’en est pas un, et qui a décidé de sortir le bout de son nez tandis que mon esprit et mon âme s’élèvent, pour rejoindre ceux et celles de mon peuple, qui furent anéantis, écrasés, humiliés … Ces âmes errantes qui ont tout de même eus le temps de semer dans nos coeurs cette force, cette beauté, cette tragédie aussi … Et tandis que je file et traverse cette ville, la blessure continue de se refermer derrière moi … Et devant le soleil éclaire la route … ma route, notre route … Je fais glisser ma vitre, je libère mes cheveux, je déploie mes bras comme des ailes et je laisse le temps continuer sa course … La femme-sablier a enfin libéré les grains de sable prisonnier de leur prison de verre … Le sable s’envole comme une pluie d’étoiles … Je me sens libre … Libre et légère, le poids du passé s’est envolé pour rejoindre l’immensité et y retrouver enfin sa place ….

 

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Tandis que j’étais perdu dans mes pensées nous avancions vers la frontière à vive allure …

« Et voilà » me dit Alain me sortant de ma torpeur, nous y sommes. Devant nous, un immense drapeau turc suivi d’un panneau nous indiquait que nous étions arrivés là où l’Orient se terminait. De l’autre côté, l’Europe … Le retour …. Le départ … La suite …

 

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Le passage frontière se fît une fois de plus sans problème et notre Louis est de nouveau passé incognito, à croire qu’il est invisible 😉  Nous fûmes vraiment très surpris de constater la facilité avec laquelle nous avons passés toutes les frontières. La plus facile fût celle de l’entrée en Grèce, donc dans l’UE. Je vous laisse le soin d’en tirer votre conclusion … Quel contraste ! Après les routes lisses et belles de Turquie, nous avions l’impression d’être revenu en Arménie ( enfin presque 😉 ). Tout semblait à l’abandon, les routes ainsi que les talus n’étaient pas entretenus. Nous avons ressentis en nous une sorte de tristesse ! La grande Europe serait elle en train de sombrer ? Juste derrière sa porte, la Turquie quant à elle, ne cesse de croître …

Nous avions hâte d’arriver à l’hôtel pour nous reposer, il était encore tôt et le soleil était haut dans le ciel, la météo c’est comme la vie, la veille nous étions sous la neige, et le lendemain la Grèce nous offrit la douceur de son climat méditerranéen. Notre hôtel fut moins coquet mais nous avions vue sur la mer. Louis, qui avait cessé de bouder, se remis à explorer sa nouvelle demeure éphémère, heureux nous semblait-il de participer avec nous à notre aventure. Nous étions en Europe et à la moitié de notre voyage. Il nous restait encore à traverser toute la Grèce avant d’arriver à Igoumenitsa où nous devions prendre un ferry qui nous ferait traverser la mer Adriatique pendant 15h jusqu’en Italie. Nous appréhendions un peu la journée du lendemain qui allait vraiment être longue surtout pour Louis. Nous avions 620 kilomètres à parcourir pour arriver au ferry sans compter les démarches, l’attente, etc … Nous avions réservé une petite cabine, histoire de pouvoir se reposer et permettre à notre chat exceptionnel de se dégourdir … Voici en image nos étapes jusqu’en Italie.

 

 

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Il était 17 heures lorsque le ferry fit retentir sa sirène dans le port d’Ancône en Italie. Après un peu d’attente, nous pûmes débarquer, enfin ! Les embouteillages de cette fin de journée italienne vinrent nous souhaiter la bienvenue ! Il faisait nuit, il pleuvait, nous étions fatigués et … nous nous sommes perdus ..! Le GPS semblait avoir perdu la boule et ne parvenait pas à trouver notre chambre d’hôte qu’Alain nous avait trouvé sur Booking . « Tu vas voir  » me dit-il, afin de calmer mon impatience et celle de Louis, qui s’était remis à bouder,  » je suis sûr que tu vas A-DO-RER ! « . Au bout d’une heure à tourner en rond, nous avons enfin trouvé le village perdu au milieu de nulle part ( il faisait nuit ) et nous nous sommes arrêtés sur les ordres du GPS qui nous entonnait de sa voix monocorde : « vous êtes arrivés à destination », devant un portail éclairé par des bougies. « Tu vois, je te l’avais bien dit que c’était romantique » me dit Alain tout fier de lui !.. Sauf qu’en y regardant bien, nous étions devant un cimetière … Malgré la fatigue et notre lassitude, nous avons éclatés de rire ( sauf Louis qui boudait  toujours 😉 ).  Une centaine de mètres plus loin, nous sommes enfin arrivés à destination. La batisse était imposante et presqu’inquiétante. Notre hôte Italien, qui nous attendait, est venu nous accueillir très chaleureusement. Il semblait sorti tout droit d’un film de Fellini ( d’après Alain ). Au moment de décharger la voiture, Louis qui commençait sérieusement a en avoir marre, a échappé à notre surveillance et en a profité pour se faire la malle … Bref, ça commençait bien ! Nous étions trempés lorsque nonchalamment notre chat fugueur décida enfin de sortir de sa cachette, le poil hérissé par la pluie mais bien décidé à se mettre au chaud. Andréa, notre hôte, nous conduisit à notre chambre en haut d’un escalier en nous disant que nous pouvions disposer de tout l’étage … La décoration était sobre, élégante et baroque, un peu comme Andréa qui se proposa de  nous préparer des pâtes à l’italienne ! Après avoir installé Louis dans sa nouvelle demeure, nous sommes descendus explorer les lieux. La maison était immense, avec un magnifique piano à queue trônant dans un salon de musique où plusieurs tableaux ornaient les murs de cette étrange maison dont nous étions les seuls clients ! Dehors la pluie continuait de tomber et le vent faisait danser les arbres comme des ombres étranges … Andréa avait mis le couvert sur une table basse devant un magnifique feu qui brulait dans une grande  cheminée. Nous avons passé une belle soirée tous les trois, Alain, moi et Andréa, qui nous raconta comme si nous étions des amis, sa vie, ses amours, sa solitude aussi … Les pâtes étaient excellentes et l’ambiance hors du temps. Nous étions tous les trois dans une sorte de parenthèse, un autre espace temps dans une autre époque … mais la fatigue commençait à se faire ressentir et nous primes congé d’Andréa, impatient d’aller enfin dormir … Nous l’avons laissé, seul, assis au bord de sa cheminée, perdu dans ses pensées !.. Nous avons passés une nuit glaciale ! Nous avons supposé qu’ayant du mal à chauffer une si grande maison il devait couper le chauffage la nuit afin de faire des économies, mais sa chaleur de coeur fit en sorte que nous ne lui en voulions pas, même si nous ne nous sommes pas éternisé le lendemain matin dans la salle de bain ( gla-gla ). Le petit déjeuner fût délicieux et préparé avec beaucoup d’attentions par notre comte de Casanova ( nous trouvions que ce surnom lui allait à ravir ). Il continua à nous raconter la suite des histoires interrompues la veille et surtout son histoire d’amour avec cette maison où il avait grandit ( il y vivait depuis 45 ans ), et dont il ne voulait à aucun prix se séparer ! Il était si touchant, si noble et si triste en même temps … Ce fût une de nos plus belles rencontres lors de notre voyage, nous nous sommes promis de revenir et Alain a immortalisé l’instant du départ grâce à son talent de photographe. Andréa-Casanova a une place particulière dans notre coeur …

 

 

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Il était 11 heures lorsque nous reprîmes la route pour notre ultime étape qui elle aussi allait s’avérer extraordinaire. Il nous restait 500 kms que nous avons fait sous la pluie et le brouillard ! L’Arménie s’éloignait de plus en plus alors que chaque kilomètre nous rapprochait de la France …

Nous arrivâmes à 18 heures à Celle Ligure, où Alain nous avait réservé un gîte dans un endroit magnifique qui surplombait la mer. Cette fois-ci le GPS nous conduisit sans détours à destination. Demain nous dormirons en France … Nous voulions profiter un maximum de la dernière soirée de notre voyage qui venait clôturer notre année et la synchronicité fut de taille. Il n’y avait personne à notre arrivée, pas d’Andréa pour nous souhaiter la bienvenue mais un cadre qui malgré la nuit et la pluie, laissait deviner un endroit magnifique. Nous avons appelé les propriétaires afin de savoir où était supposé être notre chambre et nous sommes tombé sur un homme charmant, parlant un français impeccable, qui nous expliqua que lui et sa femme étaient en ballade mais que  la clef était sur la porte, « installez vous et à demain matin pour le petit déjeuner ». Tout le contraire de la veille … La chambre était coquette et la salle de bain immense. Les chambres étaient à l’extérieur d’un bâtiment et nous étions comme chez Andréa les seuls clients. Nous nous sommes installés et sommes descendus sur la côte pour trouver un petit restaurant qui ferait des pizzas au feu de bois ( Alain en rêvait depuis un an ). Notre souhait fût exaucé. Nous étions une fois de plus les seuls clients ! La pizza était délicieuse et après une petite ballade pour digérer et se dégourdir de notre journée de route, nous sommes remontés sur notre nid d’aigle où Louis nous attendait, le nez humide collé à la fenêtre … La nuit fut moins froide que la précédente et nous nous sommes endormis paisiblement …

A notre réveil la pluie avait cessée. Notre voyage arrivait à son terme et quelque chose se serra en nous, même si nous étions content de retrouver la France et de continuer d’une autre façon l’aventure.

 

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La vue était magnifique et nous pûmes enfin faire la connaissance de nos « hôtes » qui nous ont accueillis autour d’un bon petit déjeuner. Ils semblaient intrigués par notre chargement et nous posèrent la question de savoir d’où nous venions. « D’Arménie », leur avons nous répondu ….. ( Silence ) …  Puis sa femme, qui se prénommait Lada, nous dit qu’elle était Azéri et qu’ils préparaient un road-trip pour qu’elle retourne passer quelques temps dans son pays ! « Moi je suis d’origine Arménienne et  j’avais besoin de ce retour à mes racines », lui ai-je répondu. L’Arménie et l’Azerbaïdjan sont en guerre depuis très longtemps et les frontières restent fermées. Chaque jour, de part et d’autre, des jeunes soldats meurent pour défendre leur territoire. Je ne m’éterniserais pas la dessus, toujours est-il qu’avec mon nom Arménien et même si je suis Française, il m’est interdit d’aller à Bakou ou ailleurs en Azerbaïdjan, sous peine d’être emprisonnée, et pareil pour l’inverse. Et là, en Italie, à l’issue de notre voyage, je rencontre cette femme. Elle ne parle pas l’anglais, je ne parle pas l’italien, mais nos regards parlent d’eux-mêmes. Nous ouvrons nos bras et nous réconcilions nos peuples par nos coeurs. Encore une fois, quelque chose se passe en moi, quelque chose qui se répare. Nous frissonnons l’une et l’autre aux contact de nos âmes … Nos yeux, que nous avons bleus toutes les deux, plongent dans le ciel de nos regards profonds sous l’oeil émus de nos hommes, qui n’osent plus parler … Alain se saisi de son portable et nous mitraille … Lada … Laurène .. Deux L pour voler, se rapprocher.

 

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… Le temps est à la paix, déposons les armes partout dans le monde … Je sais que pour certains je ne suis qu’une idéaliste et que tout ça n’est qu’utopie, pourtant si nous n’arrêtons pas ce jeu macabre des guerres, du non-respect de la nature et des lois de l’univers, nous finiront par nous détruire … Mon voyage se termine par cette image magnifique de deux femmes dont les pays sont en guerre, et qui se serrent comme deux soeurs dans les bras l’une de l’autre … Je rentre, elle, elle part là-bas … puissent nos énergies d’amour et de paix réconcilier dans l’invisible nos deux mondes … La boucle est bouclée …

 

 

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C’est grâce à mon fils Valentin que cette belle aventure a pu voir le jour …

 

 

Merci à tous pour vos lectures, votre fidélité, votre amitié … Le lien est là, toujours et à jamais … Nous sommes tous UN ! Je continuerai d’écrire sur mon blog … Une autre boucle commence déjà à s’ouvrir … Je nous aime … Prenez bien soin de vous et à très vite pour d’autres écrits … Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année …

 

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7 Comments

  1. Alain
    13 décembre 2017

    Magnifique !

  2. Laurène
    13 décembre 2017

    Voilà, les commentaires sont maintenant ré-ouverts …

  3. Nanou
    14 décembre 2017

    Quel beau voyage et conté avec tant de talent !

  4. Laurène
    14 décembre 2017

    Merci Nanou pour votre gentil commentaire . je vous embrasse de coeur à coeur 🙂

  5. Bruno
    23 décembre 2017

    Merci de nous avoir fait partager vos aventures. Est-ce un retour ou juste une étape de votre voyage?

  6. Estelle
    23 janvier 2018

    J’ai voyagé ça c’est certain en quelques lignes si bien couchées sur le papier numérique ! Merci Laurène 😇

  7. Marie Claude Tardy
    11 juin 2018

    Coucou Laurène, cela faisait quelque temps !…. Et je me suis plongée dans votre voyage de retour….une belle aventure que vous avez vécue tous le trois avec Alain et Louis. J’étais contente de voir la photo de Valentin… Je vous embrasse bien affectueusement en vous souhaitant tout le meilleur pour la suite. Bisous Bisous

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